Le Château

Promenez-vous à votre gré…

Visite virtuelle

La cage d’escalier et la grande galerie

Les dimensions du grand hall et de l’escalier, dans la plus pure tradition des édifices d’apparat du XVIIIème siècle, sont impressionnantes, majestueuses. Sauvan a été conçu pour recevoir. Sortis de la terre de Mane, enfouis dans le jardin, un autel gallo-romain (IIè) dédié au dieu Mars et un marbre du dieu Bacchus y sont notamment exposés, de même qu’une très belle chaise à porteur restaurée.

L’escalier somptueux compte des anecdotes bien singulières sur les habitudes et caprices de certains occupants d’antan, comme ce cheval dont il porte encore par endroits les stigmates, et qui ramenait sa cavalière jusqu’à l’étage au retour de sa promenade du matin.

Ornée de fresques en trompes l’oeil de marbre, rénovées intégralement par les actuels propriétaires dans la plus pure tradition des artistes italiens du XVIIIème siècle, la Grande Galerie située à l’étage traverse avec une infinie noblesse le Château dans sa longueur, mesurant ainsi près de quarante mètres. Elle comporte sur les murs les tableaux et portraits de famille d’anciens maîtres des lieux ou de personnages historiques comme le Cardinal Toussaint de Forbin-Janson (1629-1713), Grand Aumônier de France auprès de Louis XIV et oncle paternel du Marquis constructeur de Sauvan.

Divers objets et commodes d’époques Louis XIV et Louis XV achèvent de rendre à cette galerie toute sa beauté et toute sa majesté. Les vicissitudes du Château ne lui ayant pas permis de voir l’achèvement de certaines finitions, il pourra être observé, à titre de curiosité, les chapiteaux des colonnes restés à l’état de pierres brutes, comme endormis par les ans, attendant depuis lors quelque maître-sculpteur venu d’antan pour les tailler.

Le salon de musique

Ou le romantisme du XVIIIème dans toute son expression.

De précédents occupants, qui avaient délaissé pendant des décennies l’ensemble du Château, le rendant inhabitable et dangereux, avaient créé ici un logis, dernières pièces habitables, dernier refuge au sein de la bâtisse abandonnée, coupant le Salon dans sa hauteur pour gagner une chambre supplémentaire, que les actuels propriétaires trouvèrent également en très mauvais état, pour ne pas dire insalubre.

Ils s’employèrent à restaurer entièrement ce Salon de Musique pour lui redonner sa beauté d’autrefois, remettant la pièce dans ses proportions d’origine en supprimant l’étage de fortune, ou encore recréant l’ancienne mezzanine à laquelle ils rendirent sa magnifique grille en fer forgé, retrouvée par chance enfouie dans les ronces épaisses du jardin au cours des travaux.

Ils purent également y replacer la harpe ancienne perdue sous la poussière dans les combles du Château, de même qu’un magnifique piano-forte fabriqué en 1820 par la Maison Boisselot à Marseille et classé Monument Historique, ainsi qu’une grande et belle toile peinte du XVIIIème siècle réalisée à Moustiers-Sainte-Marie.

Le Salon de Musique est aujourd’hui sans conteste l’une des pièces les plus marquantes, les plus charmantes, les plus raffinées du Château, où l’on croit entendre encore, rien qu’en y entrant, jouer pour le plaisir des lieux, des musiciens d’antan …

Le salon de billard

Le premier salon accessible à l’étage du Château.

Les tapisseries ont été refaites à l’identique d’après les fragments trouvés sous les couches successives. D’inspiration Directoire, cette pièce se prête à l’écriture, assis devant la charmante petite « travailleuse », au jeu et à la lecture, l’esprit pouvant s’évader grâce aux tableaux ornant les murs.

La bibliothèque était dans les lieux lorsque les actuels propriétaires en prirent possession, mais pour la sauver et la remettre en valeur, ils durent se résoudre à l’amputer d’une partie dégradée au point d’être irréparable. Elément remarquable, le majestueux billard avec ses magnifiques « belouses » à têtes sculptées.

La chambre du marquis

Entièrement rénovée par les actuels propriétaires. Cette chambre est à l’image de l’importance du travail de remise à l’identique du Château : Une fois les plafonds et autres travaux de gros oeuvres réalisés dans le respect des constructions du XVIIIème siècle, les fragments des tapisseries les plus anciennes ont été recherchés sur les murs sous les couches successives, puis réimprimées sur mesure spécialement pour le Château par une société spécialisée.

Le mobilier, dispersé pour cause de mauvaise fortune par de précédents occupants, a également été racheté au cours des ans auprès de leurs acquéreurs ou par le concours de professionnels informés de la quête incessante des actuels propriétaires.

De nombreux meubles et objets ont ainsi pu regagner leur demeure et permettre au Château de retrouver son aspect d’origine le plus véritable. Se rendre au Château de Sauvan constitue une façon unique et émouvante de traverser le temps.

La chambre de la marquise

Chambre de la dernière amie de Marie-Antoinette dont la fidélité à la Reine aurait pu changer un événement important de l’histoire de France, puisque forte d’une ressemblance troublante, elle lui aurait proposé de prendre sa place lors de sa captivité en soudoyant quelques gardes peu regardant…

Le plafond et le plancher de cette pièce étaient béants en 1981, et il était dangereux de s’y aventurer.

Les actuels propriétaires ont magnifiquement restauré dans le plus grand respect des règles de l’art et de la tradition cette chambre importante du Château, séparée de la majestueuse chambre du marquis par une antichambre privée.

Les murs sont recouverts d’une étoffe confectionnée sur mesure par les soyeux lyonnais, identique à l’originale qui les ornait autrefois.

Des éléments remarquables ont également été rapportés, comme la noble armoire de mariée du XVIIIème siècle, la console en noyer du XVIIème, le bureau dos d’âne ou encore divers tableaux comme les pastels représentant Louis XVI et Marie-Antoinette, réalisés par le peintre Duplessis (1725-1802).

La chapelle

La salle à manger

Dotée d’une magnifique et unique collection de faïences anciennes. Moustiers-Sainte-Marie, Allemagne en Provence, Marseille, Montpellier…

Une cheminée créée par Viollet Le duc. Ses meubles du XVIIIème siècle et son lustre remarquable sont à découvrir.

Le grand salon

Le XVIIIème siècle dans toute son expression.

Les serviteurs muets sur leurs colonnes de bois, le splendide lustre de Murano et l’applique vénitienne qui lui fait écho, le majestueux tapis de la Savonnerie, la table à jeu, la commode en marqueterie.

La cheminée provençale en noyer, le service à café en porcelaine offert par Napoléon au marquis Charles-Théodore de Forbin-Janson,

Et bien d’autres éléments qui font de cette pièce d’un grand raffinement une plongée de charme au cœur de l’histoire.

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